137. Quand je pense à... Histoires de madeleines
Quand j'entends Jeune et con de Saez, je repense à Christophe, à Abella, à leur groupe qui m'ont fait apprécier cette chanson, bien avant les soirées Ô-Bural.
Quand j'entends Temps à nouveau de Jean-Louis Aubert, je les revois sur scène le 28 juin 2003, enchaîner sur The Ballad de Millencolin, puis Keupon toujours des Sales Majestés.
Quand j'entends La Ruda Salska, je revois le réduit à l'arrière de la Cafèt, Joël et Stéphanie que ça faisait tripper, Denis qui me l'a fait vraiment découvrir deux ans plus tard, David qui en apprenait les textes par coeur, cette soirée taupe où le DJ a passé Les frères Volfoni en guise de chauffe, les soirées passées à écouter 24 images par seconde sur ma mini-chaîne à l'internat. La Joie, L'art de la joie pour faire aller quand ça va pas. L'art de la joie pour sécher des larmes entre Bordeaux et Nantes. L'art de la joie pour garder la patate pendant les grèves de transport. La joie de vous garder dans un coin de mon coeur.
Quand je vois un personnage de Final Fantasy, je repense à tous ceux qui leur ont consacré des dizaines d'heures de leurs vies, à tous ces internes que je ne pouvais pas comprendre : Poussin, Denis, Val, ....
Quand je réécoute Marcel et son Orchestre, je sens à nouveau le papier sous les doigts, la plume qui court en laissant une traînée de salive noire. Je sens le courage qu'on se donnait pour inaugurer les douches tôt le matin, en reprenant le refrain de Brrrrr qui dit qu'au début elle est froide, mais qu'après elle est bonne.
Marcel c'est aussi Joël, David... et une mémorable partie de Wagic chez des amis de Denis.
Quand j'entends I want out repris par Sonata Arctica, je revois Marianne, repasser comme à son habitude la même chanson en boucle dans ses oreilles. Sahara de Nightwish a subi le même sort, comme beaucoup d'autres.
Quand j'enteds Mother Earth de Within Temptation, je me rappelle cette fois où je l'ai interprétée avec ma mère, de façon presque improvisée.
Quand j'entends la musique de Therion, je ne peux que me rappeler cette soirée magique, Déborah, Camille, Maureen, Arnaud, Hélène, Alexis, Stéphane. Le chanteur aux bottes poilues et aux cheveux bleus, la chanteuse à cornes et les idoles païennes. Je revois Arnaud, revenir nous chercher pendant la pause "Hé c'est Introduction to Mega Therion ! Revenez vite !", et puis le même, en transe quelques instants après.
Quand j'entends Eva de Nightwish, je repense à Marie, à la Finlande, à Claudia et Mari.
Quand j'écoute The Heart of Everything de Within Temptation, je me revois sur les docks de Vaasa, rentrer à mon hôtel, je me revois sous la scène, ne perdant pas une miette du concert, je revois Alek et les zigs qui s'agitaient plus que de raison. Je me revois dans la chambre, essayer de mémoriser tant bien que mal les morceaux pour le soir même. Je revois la dernière apparition de Mari.
Quand je joue à Mario Kart, je repense toujours à tous ceux avec qui j'ai partagé des parties : les après-midi endiablées avec Denis, Poussin, Val, Dav, Julien. Les réunions de taupins avec Romain et Florent en plus. Et les autres bien sûr, Nathalie, Marianne, ma mère aussi, et Auriane plus récemment.
Quand j'écoute Oomph! j'ai toujours une pensée pour Black-Cafard.
Quand j'écoute System of a Down, je revois Sophie, qui m'avait gentiment prêté le CD pour que je découvre, je revois Christophe, parcouru d'une transe incroyable sur Chop Suey!, je me revois la partager avec lui jusqu'à l'épuisement total. Je revois les fois suivantes, la même transe, des gens différents. Des chimistes. Christophe, Florian, Elodie, Dany, et trop pour pouvoir les citer tous. Des taupins, et notamment Dav qui mettait toujours ses enceintes à fond.
En réentendant L'apologie de Matmatah je les revois encore, les chimistes.
Avec Lambé An Dro c'est les taupes que je revois, hurlant "Viens donc faire un tour à Pothier !"
Avec Dernière journée en mer, je me retrouve dans un bar à Villedômer, à écouter Abella chanter.
Wonderwall d'Oasis est pour moi un hymne aux taupes qui se font crucifier à la craie rouge sans avoir rien demandé.
Quand je revois Evangelion, je me rappelle toujours d'Alex qui essayait de me faire comprendre le nom de la série, et de Poussin m'expliquant les symboliques de The End, de l'union de l'Eva01 à Lilith, me demandant si je savais si Maïa était avec Makoto ou l'autre, le chevelu.
Avec Sonata Arctica, je repense à Nathalie, merci pour ça. Sur Shy, sur Wolf and Raven, sur The Cage et Replica. Avec Paid in Full je suis de retour à Vaasa, Caleb me renvoie à Jyväskylä, For the Sake of Revenge quelque part entre les deux.
En écoutant les Wriggles, c'est Fabien qui me revient en mémoire, juste parce qu'il trippait sur Poupine et Thierry. Il s'éclatait aussi sur Vincent Delerm. Et bien sûr, les Wriggles c'est aussi Dav, parce qu'il le vaut bien, Mika (le sup4) qui avait un poster sur son mur. Et Val, qui me citait des passages de Juste avant que je pour me remonter le moral. Les Wriggles et Volo, deux passerelles qui mènent aussi à Auriane.
Quand je me refais un Starcraft, j'ai toujours l'impression que Poussin me sortira une Shuttle de nulle part et me pilonnera le seul point faible que je n'avais pas vu. Parce qu'il est comme ça, il a besoin de personne pour te poutrer.
A chaque fois que j'entends Destination Calabria d'Alex Gaudino, je repense à Alice et Flavia, à la super soirée à Vaasa avec les Erasmus le soir de l'Eurovision, à assister à la performance des Fatals Picards.
Quand j'entends The Bird and the Bee, je repense à Auriane, c'est inévitable.
Quand j'entends un morceau de Faun ou de Schandmaul, je revois Déborah chanter, sur le chemin qui mène au Troll.
En écoutant Fear of the Dark d'Iron Maiden je sens à nouveau l'atmosphère de la cage d'escalier à Myllyjärvi, les étages 2 et 3 plongés dans une pénombre insondable.
Quand je regarde un Cowboy Bebop, un Noir, je me revois jouer à Magic en 404, contre le GW stompy de cette brutasse de Val. Mais quand je vois Vash the Stampede brandir un "Love and Peaaaaace !" c'est tout de suite Dav qui revient.
Quand j'entends la musique de Space Channel Five je me rappelle cette soirée chez Denis, pendant laquelle on a fini le jeu mais pas beaucoup dormi, entraînés par Purge et Space Michael.
Quand je réécoute Everytime we touch de Cascada ou L'acide de Rose, je repense à Marie.
En réécoutant Rammstein, c'est Pauline que je revois, puis Julien et Dav, qui ne savait pas écouter Moskau ni Amerika sans pousser le son à fond. Ca a fini par sentir le cassis cette histoire je crois.
Il y a trop de choses. Et comme dit Monsieur Voulzy "Dans ma tête y'a des trous je m'souviens plus des couplets" mais surtout "On a tous dans le coeur..."
C'était une partie de mes madeleines. Merci Marcel. Fuck Sainte-Beuve (private joke inside).
Et si les madeleines sont indigestes, rappelez-vous qu'elles n'ont pas un goût d'amande.
L'autre jour je pensais à tout ça, à mes madeleines.
Et moi, quand est-ce qu'on pense à moi ? C'est quoi le truc qui fait qu'on m'y associe ?
Est-ce qu'on se rappelle de moi en jouant à Zelda ? En écoutant Iron Maiden ? En regardant un Star Wars ? ou alors...
Vous me direz hein ?
Quand j'entends Temps à nouveau de Jean-Louis Aubert, je les revois sur scène le 28 juin 2003, enchaîner sur The Ballad de Millencolin, puis Keupon toujours des Sales Majestés.
Quand j'entends La Ruda Salska, je revois le réduit à l'arrière de la Cafèt, Joël et Stéphanie que ça faisait tripper, Denis qui me l'a fait vraiment découvrir deux ans plus tard, David qui en apprenait les textes par coeur, cette soirée taupe où le DJ a passé Les frères Volfoni en guise de chauffe, les soirées passées à écouter 24 images par seconde sur ma mini-chaîne à l'internat. La Joie, L'art de la joie pour faire aller quand ça va pas. L'art de la joie pour sécher des larmes entre Bordeaux et Nantes. L'art de la joie pour garder la patate pendant les grèves de transport. La joie de vous garder dans un coin de mon coeur.
Quand je vois un personnage de Final Fantasy, je repense à tous ceux qui leur ont consacré des dizaines d'heures de leurs vies, à tous ces internes que je ne pouvais pas comprendre : Poussin, Denis, Val, ....
Quand je réécoute Marcel et son Orchestre, je sens à nouveau le papier sous les doigts, la plume qui court en laissant une traînée de salive noire. Je sens le courage qu'on se donnait pour inaugurer les douches tôt le matin, en reprenant le refrain de Brrrrr qui dit qu'au début elle est froide, mais qu'après elle est bonne.
Marcel c'est aussi Joël, David... et une mémorable partie de Wagic chez des amis de Denis.
Quand j'entends I want out repris par Sonata Arctica, je revois Marianne, repasser comme à son habitude la même chanson en boucle dans ses oreilles. Sahara de Nightwish a subi le même sort, comme beaucoup d'autres.
Quand j'enteds Mother Earth de Within Temptation, je me rappelle cette fois où je l'ai interprétée avec ma mère, de façon presque improvisée.
Quand j'entends la musique de Therion, je ne peux que me rappeler cette soirée magique, Déborah, Camille, Maureen, Arnaud, Hélène, Alexis, Stéphane. Le chanteur aux bottes poilues et aux cheveux bleus, la chanteuse à cornes et les idoles païennes. Je revois Arnaud, revenir nous chercher pendant la pause "Hé c'est Introduction to Mega Therion ! Revenez vite !", et puis le même, en transe quelques instants après.
Quand j'entends Eva de Nightwish, je repense à Marie, à la Finlande, à Claudia et Mari.
Quand j'écoute The Heart of Everything de Within Temptation, je me revois sur les docks de Vaasa, rentrer à mon hôtel, je me revois sous la scène, ne perdant pas une miette du concert, je revois Alek et les zigs qui s'agitaient plus que de raison. Je me revois dans la chambre, essayer de mémoriser tant bien que mal les morceaux pour le soir même. Je revois la dernière apparition de Mari.
Quand je joue à Mario Kart, je repense toujours à tous ceux avec qui j'ai partagé des parties : les après-midi endiablées avec Denis, Poussin, Val, Dav, Julien. Les réunions de taupins avec Romain et Florent en plus. Et les autres bien sûr, Nathalie, Marianne, ma mère aussi, et Auriane plus récemment.
Quand j'écoute Oomph! j'ai toujours une pensée pour Black-Cafard.
Quand j'écoute System of a Down, je revois Sophie, qui m'avait gentiment prêté le CD pour que je découvre, je revois Christophe, parcouru d'une transe incroyable sur Chop Suey!, je me revois la partager avec lui jusqu'à l'épuisement total. Je revois les fois suivantes, la même transe, des gens différents. Des chimistes. Christophe, Florian, Elodie, Dany, et trop pour pouvoir les citer tous. Des taupins, et notamment Dav qui mettait toujours ses enceintes à fond.
En réentendant L'apologie de Matmatah je les revois encore, les chimistes.
Avec Lambé An Dro c'est les taupes que je revois, hurlant "Viens donc faire un tour à Pothier !"
Avec Dernière journée en mer, je me retrouve dans un bar à Villedômer, à écouter Abella chanter.
Wonderwall d'Oasis est pour moi un hymne aux taupes qui se font crucifier à la craie rouge sans avoir rien demandé.
Quand je revois Evangelion, je me rappelle toujours d'Alex qui essayait de me faire comprendre le nom de la série, et de Poussin m'expliquant les symboliques de The End, de l'union de l'Eva01 à Lilith, me demandant si je savais si Maïa était avec Makoto ou l'autre, le chevelu.
Avec Sonata Arctica, je repense à Nathalie, merci pour ça. Sur Shy, sur Wolf and Raven, sur The Cage et Replica. Avec Paid in Full je suis de retour à Vaasa, Caleb me renvoie à Jyväskylä, For the Sake of Revenge quelque part entre les deux.
En écoutant les Wriggles, c'est Fabien qui me revient en mémoire, juste parce qu'il trippait sur Poupine et Thierry. Il s'éclatait aussi sur Vincent Delerm. Et bien sûr, les Wriggles c'est aussi Dav, parce qu'il le vaut bien, Mika (le sup4) qui avait un poster sur son mur. Et Val, qui me citait des passages de Juste avant que je pour me remonter le moral. Les Wriggles et Volo, deux passerelles qui mènent aussi à Auriane.
Quand je me refais un Starcraft, j'ai toujours l'impression que Poussin me sortira une Shuttle de nulle part et me pilonnera le seul point faible que je n'avais pas vu. Parce qu'il est comme ça, il a besoin de personne pour te poutrer.
A chaque fois que j'entends Destination Calabria d'Alex Gaudino, je repense à Alice et Flavia, à la super soirée à Vaasa avec les Erasmus le soir de l'Eurovision, à assister à la performance des Fatals Picards.
Quand j'entends The Bird and the Bee, je repense à Auriane, c'est inévitable.
Quand j'entends un morceau de Faun ou de Schandmaul, je revois Déborah chanter, sur le chemin qui mène au Troll.
En écoutant Fear of the Dark d'Iron Maiden je sens à nouveau l'atmosphère de la cage d'escalier à Myllyjärvi, les étages 2 et 3 plongés dans une pénombre insondable.
Quand je regarde un Cowboy Bebop, un Noir, je me revois jouer à Magic en 404, contre le GW stompy de cette brutasse de Val. Mais quand je vois Vash the Stampede brandir un "Love and Peaaaaace !" c'est tout de suite Dav qui revient.
Quand j'entends la musique de Space Channel Five je me rappelle cette soirée chez Denis, pendant laquelle on a fini le jeu mais pas beaucoup dormi, entraînés par Purge et Space Michael.
Quand je réécoute Everytime we touch de Cascada ou L'acide de Rose, je repense à Marie.
En réécoutant Rammstein, c'est Pauline que je revois, puis Julien et Dav, qui ne savait pas écouter Moskau ni Amerika sans pousser le son à fond. Ca a fini par sentir le cassis cette histoire je crois.
Il y a trop de choses. Et comme dit Monsieur Voulzy "Dans ma tête y'a des trous je m'souviens plus des couplets" mais surtout "On a tous dans le coeur..."
C'était une partie de mes madeleines. Merci Marcel. Fuck Sainte-Beuve (private joke inside).
Et si les madeleines sont indigestes, rappelez-vous qu'elles n'ont pas un goût d'amande.
L'autre jour je pensais à tout ça, à mes madeleines.
Et moi, quand est-ce qu'on pense à moi ? C'est quoi le truc qui fait qu'on m'y associe ?
Est-ce qu'on se rappelle de moi en jouant à Zelda ? En écoutant Iron Maiden ? En regardant un Star Wars ? ou alors...
Vous me direz hein ?