Etranges impressions...
Vous savez, il y a des jours comme ça où vous vous attendez à ce que quelque chose se produise, et puis finalement rien ne se passe, ou plutôt tout se passe de la manière la plus banale qui soit.
C'était effectivement comme ça que s'est déroulée cette journée, matinée de cours, normale, rien d'exceptionnel, comme chaque jour aucun signe du destin, de Dieu ou quoi que ce soit. Rien qui ne puisse exciter un tant soit peu la partie de mes neurones fascinée par les évènements qui sortent quelque peu de l'ordinaire. Rien.
Et puis tout à coup, paf ! Un coup de ma mémoire. Vous savez bien, quand vous avez la bizarre impression d'avoir déjà vécu le moment présent. Et bah là pareil. Sauf que j'ai cru comprendre que ce genre de scènes, je les vis d'abord en rêve, comme une prémonition quoi. Bon tout ça tient du paranormal, je n'y crois pas trop en fait, mais preuve par l'expérience, ça se vérifie. Souvent au réveil on se souvient à peine de ce dont on rêvait quelques instants avant, traîtrement tirés des bras de Morphée par une lointaine sonnerie, des rêveries s'attachant encore un peu aux pensées comme un brouillard qui s'éclaircit. Et puis ça me retombe dessus sans prévenir, comme aujourd'hui, paf.
Tout y était, mon pote de promo à ma droite qui fait une réflexion sur un point du cours, la voix du prof en arrière-plan, le siège de l'amphi dont la dureté n'a rien à envier à un sommier en béton armé. Instant de flottement. J'aime me laisser divaguer un moment, comme si le rêve reprenait ses droits sur la dure réalité. Et cette scène je l'avais bien vécue avant, à un détail près : la jolie petite allemande assise à ma gauche. Parfois un petit bonheur ne tient pas à grand-chose.
Et puis là je commence à me dire qu'aujourd'hui il peut se passer un truc, je ne sais pas encore quoi, quelque chose qui pourrait changer cette vie vidée de sens. Je me rappelle que je dois aller en ville après le cours pour diverses choses. Terrain idéal pour un évènement aléatoire. Et puis non. Vers la fin de la journée, un orage éclate. Adieu veau, vache, cochon, couvée... Je me dépèche de rentrer en maudissant ce temps, et surtout ce faux espoir qui réchauffe le coeur quelques minutes, mais laisse ensuite un goût amer dans le fond de la gorge.
Et puis voilà. Je me retrouve en train d'écrire des lignes qui n'intéresseront personne. Le reste de cette journée fut d'une banalité sans égale : pour tuer le temps j'ai surfé un peu en me laissant bercer par la douce voix de Liv Kristine, histoire d'atténuer un peu cette frustration.
Bon, je voulais quand même vous signaler la présence webographique du blog de Frantico, découvert aujourd'hui grâce au nouvel article de Milky. J'ai passé une bonne partie de la soirée à le lire entièrement (je sais, quand j'aime, j'ai pas l'habitude de compter le temps... j'ai aussi lu de fond en comble les blogs de Maliki et Miss Gally, ainsi que Bashfr.org, mais j'y reviendrais une autre fois... ou pas).
Frantico est comme qui dirait quelqu'un de normal, avec ses idées bizarres et ses obsessions singulières. Personnellement je trouve le personnage très attachant, malgré toutes ses divagations bizarres, tout simplement parce qu'il est terriblement humain, dans ses questions sur le monde, dans ses frustrations... Si vous n'avez pas peur des mots crus, allez lire quelques pages de son blog, on se sent mieux après.
Ah, un autre coup de coeur de ce soir : voilà comment on fait chier un geek de D&D (alias Donjons et Dragons, le jeu de rôle le plus connu, mais pas forcément le meilleur), et qui plus est québéquois. Le résultat de ce sketch est absolument savoureux, d'autant plus pour qui est un peu familiarisé avec les jeux de rôle de type médiéval-fantastique.
C'était effectivement comme ça que s'est déroulée cette journée, matinée de cours, normale, rien d'exceptionnel, comme chaque jour aucun signe du destin, de Dieu ou quoi que ce soit. Rien qui ne puisse exciter un tant soit peu la partie de mes neurones fascinée par les évènements qui sortent quelque peu de l'ordinaire. Rien.
Et puis tout à coup, paf ! Un coup de ma mémoire. Vous savez bien, quand vous avez la bizarre impression d'avoir déjà vécu le moment présent. Et bah là pareil. Sauf que j'ai cru comprendre que ce genre de scènes, je les vis d'abord en rêve, comme une prémonition quoi. Bon tout ça tient du paranormal, je n'y crois pas trop en fait, mais preuve par l'expérience, ça se vérifie. Souvent au réveil on se souvient à peine de ce dont on rêvait quelques instants avant, traîtrement tirés des bras de Morphée par une lointaine sonnerie, des rêveries s'attachant encore un peu aux pensées comme un brouillard qui s'éclaircit. Et puis ça me retombe dessus sans prévenir, comme aujourd'hui, paf.
Tout y était, mon pote de promo à ma droite qui fait une réflexion sur un point du cours, la voix du prof en arrière-plan, le siège de l'amphi dont la dureté n'a rien à envier à un sommier en béton armé. Instant de flottement. J'aime me laisser divaguer un moment, comme si le rêve reprenait ses droits sur la dure réalité. Et cette scène je l'avais bien vécue avant, à un détail près : la jolie petite allemande assise à ma gauche. Parfois un petit bonheur ne tient pas à grand-chose.
Et puis là je commence à me dire qu'aujourd'hui il peut se passer un truc, je ne sais pas encore quoi, quelque chose qui pourrait changer cette vie vidée de sens. Je me rappelle que je dois aller en ville après le cours pour diverses choses. Terrain idéal pour un évènement aléatoire. Et puis non. Vers la fin de la journée, un orage éclate. Adieu veau, vache, cochon, couvée... Je me dépèche de rentrer en maudissant ce temps, et surtout ce faux espoir qui réchauffe le coeur quelques minutes, mais laisse ensuite un goût amer dans le fond de la gorge.
Et puis voilà. Je me retrouve en train d'écrire des lignes qui n'intéresseront personne. Le reste de cette journée fut d'une banalité sans égale : pour tuer le temps j'ai surfé un peu en me laissant bercer par la douce voix de Liv Kristine, histoire d'atténuer un peu cette frustration.
Bon, je voulais quand même vous signaler la présence webographique du blog de Frantico, découvert aujourd'hui grâce au nouvel article de Milky. J'ai passé une bonne partie de la soirée à le lire entièrement (je sais, quand j'aime, j'ai pas l'habitude de compter le temps... j'ai aussi lu de fond en comble les blogs de Maliki et Miss Gally, ainsi que Bashfr.org, mais j'y reviendrais une autre fois... ou pas).
Frantico est comme qui dirait quelqu'un de normal, avec ses idées bizarres et ses obsessions singulières. Personnellement je trouve le personnage très attachant, malgré toutes ses divagations bizarres, tout simplement parce qu'il est terriblement humain, dans ses questions sur le monde, dans ses frustrations... Si vous n'avez pas peur des mots crus, allez lire quelques pages de son blog, on se sent mieux après.
Ah, un autre coup de coeur de ce soir : voilà comment on fait chier un geek de D&D (alias Donjons et Dragons, le jeu de rôle le plus connu, mais pas forcément le meilleur), et qui plus est québéquois. Le résultat de ce sketch est absolument savoureux, d'autant plus pour qui est un peu familiarisé avec les jeux de rôle de type médiéval-fantastique.